Setter à l’arrêt – Etape 3

Setter à l’arrêt – Etape 3

Nous voici au 3ème jour de création.

[singlepic=151,240,320,,] J’attaque la « 3ème couleur » : la couleur fauve. Le Setter est tricolore, et cette troisième couleur apparait un peu sur le poitrail, sur la patte et beaucoup sur la tête.Pour les oreilles et le haut du crane, ça va assez vite, l’ensemble est majoritairement noir, avec quelques reflets. Les reflets sont obtenus par du blanc légèrement teinté de bleu de cobalt. Ils sont importants car c’est eux qui donnent le volume et le sens du pelage. Ils ne doivent pas être trop présent, mais il est bien de les accentuer un peu par rapport à la photo, parce qu’ ils renforcent la « réalité » au sujet.
C’est d’ailleurs amusant de voir que ce ne sont pas forcément les éléments qui attirent l’attention en premier qui font qu’un sujet est réaliste, mais bien souvent les petits détails que l’inconscient enregistre.
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Le plus important ici c’est de ne pas contaminer la couleur fauve avec le noir, ce qui salirait la couleur. Le « fauve » est obtenu par un mélange de terre de sienne brulée et de rouge de cadmium. La lumière est obtenu par un rehaut de blanc ou de jaune selon l’effet désiré, et les ombres par un ajout de terre d’ombre brulée. Le noir ne sera utilisé que légèrement pour accentuer les zones « bouchés ».
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A ce stade, la tête n’est pas finie, je l’abandonne pour le moment, pour y revenir une fois que la couche aura un peu séché. A ce moment là, j’attaquerai les détails et je travaillerais plus en profondeur certaines zones comme les yeux et la gueule.
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La clochette est essentielle. Il faut qu’elle soit réaliste, ce n’est pas un détail, c’est un des éléments qui va déterminer, à mon sens, l’ensemble du tableau. Je m’explique : elle donne une information capitale par rapport à l’environnement du tableau, ce que l’on voit pas mais qui donne l’ambiance du tableau : la couleur de la lumière ambiante. : légèrement chaude ici, ce qui peut indiquer une fin de journée hivernale.
[singlepic=156,320,240,,] Peindre le métal bosselé, légèrement oxydé n’est pas évident, surtout sur un élément parfaitement rond. On va utiliser plein de couleurs différentes qui ne sont pas identifiable à l’œil nu. Par exemple je vais utiliser du vert. Il ne se voit pas mais c’est lui qui va donner cet aspect patiné, vieilli, oxydé.
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Voilà pour le 3eme journée, on va laisser sécher, et on attaque le fond la prochaine fois.

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Comment (1)

  • cosson mickael

    je vais suivre ces etapes avec grand interet!c est une grande source d information et merci encore de nous en faire profité!
    juste par curiosité quelle taille fait cette toile?
    merci, et a tres bientot

    18 février 2009 à 12h14

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